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Dicobat
isol
puis
RT 2012
, encore plus contraignante :
voir au mot Thermique.
Rappel des principaux éléments d’évalua-
tion des déperditions.
Le préalable à toute isolation thermique est
la connaissance quantifiée des déperditions,
et des équipements ou parois qui donnent
lieu à ces déperditions.
Les unités ci-après sont celles conservées
(
λ
, R), ou adaptées par la Réglementation
Thermique.
1/
Toute matière est traversée plus ou moins
vite par les flux de chaleur.
Son coefficient de
conductivité thermique
λ
(lambda), exprimé en watts par mètre par
degré (
W/m°C
), est le flux de chaleur par m
2
,
traversant un mètre d’épaisseur de matériau,
par degré d’écart de température entre les
deux faces du matériau.
2
/
On en déduit la
résistance thermique
R
d’une paroi constituée d’une épaisseur
donnée de matériau homogène et, par
mesure expérimentale, celle des parois
maçonnées homogènes en matériaux à
structure hétérogène (briques creuses, blocs
de béton de granulats,
etc.
). À l’inverse de
la conductivité, la résistance thermique est
donc l’aptitude d’une paroi à ”freiner” le
passage des flux thermiques (e = épaisseur
en m) :
Nous donnons page précédente les valeurs
des
λ
utiles
(qui, pour les matériaux poreux
humides, peuvent être supérieurs de 20 à
80 % à ceux des mêmes matériaux secs),
ainsi que de résistances thermiques de
parois en éléments maçonnés.
3
/
Le
coefficient de transmission surfacique
U
(anciennement K), également appelé
coef-
ficient de déperdition thermique
, caractérise
la transmission thermique de la paroi par
unité de surface et vaut 1/R. Il est exprimé
en W/m
2
.°C. Plus U est faible, meilleure est
l’isolation.
Uw
est le coefficient de transmission ther-
mique surfacique des fenêtres (w pour
windows
). Il dépend de deux coefficients
de déperdition thermique :
ff
par le vitrage (
Ug
, pour
glass
),
ff
par le cadre (
Uf
, pour
frame
)
Par extension, on peut déterminer
Ud
qui
caractérise l’ensemble des déperditions
thermiques d’une porte (d pour
door
).
Techniques d’isolation thermique
.
Ne sont cités ici que les procédés les plus
courants. Pour tout détail, on se reportera
aux très nombreux ouvrages parus sur l’iso-
lation thermique, ou aux documentations
des fabricants.
1/
Les
combles
.
L’isolation est réalisée :
• soit
sous toiture
, avec un isolant en pan-
neaux oumatelas en rouleaux, rapporté sous
les rampants, entre et/ou sous les chevrons,
avec pare-vapeur placé du côté intérieur
du comble (immédiatement sous le pare-
ment éventuel tel que plaques de plâtre ou
lambrissage), et en ménageant toujours une
lame d’air de ventilation entre l’isolant et le
matériau de couverture ;
(V.ill)
.
• soit
sur plancher de comble
, lorsque
celui-ci n’est pas habitable, ni chauffé : si
ce plancher est une dalle, on déroule des
matelas d’isolant en couches croisées ; si
la surface est un solivage, on installe, sur
R =
(en m
2
°C/W)
e
2
nde
couche éventuelle
d’isolant sans
pare-vapeur
1
re
couche d’isolant
(de même hauteur
que les solives),
avec pare-vapeur
côté chaud
isolant en vrac soufflé
ou répandu par épandage
chevron
suspente
rail métallique
isolant
pare-vapeur
plaque de plâtre
chevron
sous-toiture
1
re
couche d’isolant
2
nde
couche d’isolant,
avec pare-vapeur
pare-vapeur
solive
plancher-haut
isolation des combles aménagés
sans ossature métallique
avec ossature métallique
isolation des combles perdus
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